Les autres savent ; moi, je cherche.

samedi 12 avril 2008

Ingrid

Eh bin rien. Je me disais que s'ils avaient envoyé tous ces gens, c'était parce qu'ils avaient un petit signe que l'on pouvait faire quelque chose, mais rien. Donc c'était médiatique, genre preu chevalier. ça serait intéressant d'étudier le complexe de Lancelot chez les hommes politiques. Mais non, c'est probablement encore beaucoup plus simple que ça, pas de complexe de Lancelot, le désir d'utiliser à son profit une sympathie populaire. Je ne dis pas qu'à titre perso les dirigeants du pays ne peuvent pas avoir de la sympathie pour Ingrid Bétancourt, ils sont le droit d'être copains avec qui ils veulent, mais de là à dépêcher des missions diplomatiques pour les amis, ça fait désordre, je trouve. Si l'image médiatique de la personne avait été celle d'une bourgeoise égoïste et gâtée qui veut faire joujou avec la politique, peut-être que moins de gens se seraient mobilisé, hin.
Or, on ne m'enlèvera pas ça de la tête, là-bas, ce sont des luttes de factions, et dans les luttes de factions, il n'y a pas de gentils et pas de méchants. Sauf quand la faction gagnante écrit l'histoire, ensuite, après sa victoire. D'où le dégoût pour cette mobilisation. Quelle facilité écoeurante. D'un autre côté, il est presque aussi facile de s'en offusquer comme je le fais... Le plus digne serait de ne pas en parler. Et de travailler humblement et quotidiennement à résoudre des conflits.

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Mais vindiou que cherché-je?

Justement, nous touchons là au fond de mon problème : je ne sais pas ce que je cherche. L'objectif de ce blog est de me faire écrire, pour améliorer progressivement ma prose, car je n'ai que peu de temps ; l'autre objectif, de parler de tout et de rien - surtout de tout.