Les autres savent ; moi, je cherche.

vendredi 29 février 2008

D'Arcy Doran

Bon, donc je ne parle pas de - ahem.
Concourir à la dégradation du niveau général : non ! non ! Même si je concours hors consours, hors piste, hors-jeu, hors tout : principe. Ne transigeons pas.
(Comme se conjugue concourir? Comme courir - con? on va dire).

Alors donc, animée par mon désir d'écrire des trucs avec des mots pour vivifier ma matière cérébrale menacée de dégénérescence précoce (enfant+enseignement, ça vous détruit un esprit critique), je me branche et je cherche d'autres sujets sur yahoo.
Je me sentais trop molle pour Rue89, je me disais j'y vais après. J'aime bien Yahoo.
Et là je lis une info comme j'aime : le prince Harry pourrait être rappelé d'Afghanistan. Parce que là il y est, car il est super courageux (la fonction guerrière du roi, on la sent toujours un chouia), mais il met en danger son équipe, enfin sa portion d'armée, c'est comment le mot? Ils disent pas ils m'aident pas sur Yahoo.
Je cite :

"La Reine Elizabeth d'Angleterre a estimé vendredi que son petit-fils, âgé de 23 ans, avait fait "un très bon travail dans un climat très difficile". Et remarqué qu'un des soldats de son régiment avait été blessé.

Quant au Premier ministre Gordon Brown, il a estimé que le pays avait envers son prince une "dette de gratitude" pour son courage en Afghanistan. Mais "les considérations de sécurité passent d'abord. Cela a été le facteur décisif pour notre état-major, et je pense que tout le monde considèrera que c'est la bonne décision", a ajouté le chef du gouvernement travailliste."

Ouf, c'est pas Harry qu'est blessé (moi j'aime bien Harry, il est mignon).
Je pense à part moi que l'Angleterre ne doit pas avoir plus de gratitude pour lui que pour le mort? Ou si? Ou ils ont quand même de la gratitude pour le mort? je coupe les cheveux en quatre? Oui, j'ai une tendance perverse et d'ailleurs malpratique à vouloir que tout le monde soit égaux, c'est pas toujours bon, je sais, je l'ai vu en classe (quand tu as plus de compliments pour le moyen élève qui a bien réussi que pour le bon qui réussit tout le temps - tu veux encourager le moyen, mais faut pas vexer le bon, après tout il ne doit pas être pénalisé pour son intelligence...).
Bon et après je vois que le journaliste s'appelle D'Arcy Doran.
De dieu, me dis-je, ça c'est un nom.
Il y en a des qui s'appellent Justin Delbel, et puis il y a D'Arcy Doran.
Je tape D'Arcy Doran dans Google (je cherche des idées) et là je tombe sur ça.
Je trouve ça génial. Oui, sûrement j'ai l'esprit mal tourné.

Donc je schématise. C'est un billionnaire géorgien, Badri Patarkatsishvili, eh oui, car, grâce au pétrole, il y a des billionnaires géorgiens, qui a 52 ans. Il est candidat à la Présidence de la Géorgie. Il a eu des menaces de mort car il est candidat de l'opposition. Et là il est mort (près de Londres). Mais la police a fait une enquête : eh bien il n'aurait pas été assassiné, il serait mort de mort naturelle. Une heart failure, comme ça pouf.

Bon bon bon, moi je crois la police, ils sont forts. Mais je dis que tout de même, plus on va vers l'est, moins c'est bon d'être dans l'opposition.

On peut le dire, ça? Poutine, me frappe pas, hein.
(NDA : Je sais que Poutine n'est pas géorgien).

mardi 26 février 2008

Spieprzaj dziadu
















Je ne vais pas parler de Sarkozy, non, je vais me retenir, mais je crois que ça ne va pas faire long feu, j'essaie mais il en fait une par jour. Des fois non, mais alors c'est qu'il en fait une grosse qui traîne.
Bon. Il y a en Pologne un président, qui répond au doux de nom de Kaczynski. Un jour, dans une rue, où il était tout de même suivi par une équipe de télévision, il a dit "Spieprzaj dziadu" à un monsieur, équivalent idiomatique local de Casse-toi pauvre con. Eh bien maintenant c'est le slogan de ses adversaires.
Lu là.

Hihihi.

Bon. Alors, j'ai honte mais plutôt que de ne pas écrire, je vais écrire sur Sarko, ça me démange trop. Oui, c'est nul, c'est vrai. Je ferais mieux de faire analyste politique ou économique, eh bien justement je vais lire des blogs politique ou économique et essayer de comprendre. J'ai lu un cours une fois, c'était hypra chiant... les blogs ça suffira bien. Analyste. J'ai une gueule d'analyste?

A part ça. On dit du mal de Sarko mais on est pas gentil. Il a les idées super larges. Il a dit que réduire une femme à la carrière de son mari était un manque de respect.
Lu là.

Il est bien ce Sarko.
Quand même, là, j'ai été positive, je trouve.

mardi 19 février 2008

Sarkozy et le bruit

Le problème avec Sarko, c'est le bruit. A peine lance-t-il une phrase, généralement une ânerie sertie d'idées reçues ou peu intéressantes, que tous se ruent comme un seul homme sur l'ânerie, au détriment de l'analyse des vraies propositions, à peine esquissée (l'analyse).
Je n'aime pas Sarkozy : son clinquant, sa vulgarité, sa politique d'expulsion bête et méchante, qui semble faite pour plaire au Français moyen confit dans sa petite supériorité tiède (alors que j'aimerai que la France ait plus de hauteur de vue, et lutte contre les faux immigrés politiques, qui prennent la place de ceux qui réellement craignent pour leurs vies dans leurs pays ; et qu'au contraire elle s'affirme comme le pays d'accueil des opprimés, des vrais opprimés, pas des malheureux d'opérette ; et des malheureux d'opérette, j'en connais). Mais je me demande qui je déteste le plus, de ce président vulgaire et minable (et je ne juge pas sa politique, car je ne suis pas très forte en analyse politique et économique, mais son apparence) ou de ses médiocres adversaires qui lui laissent le champs libres. j'ai honte, mais je vois là la preuve de notre faiblesse et de notre déliquescence.
Sarkozy est le triste révélateur de la médiocrité actuelle de notre monde politique.

Anais Nin

Née en 1903 et morte en 1977, elle n'a rien fait d'autres que de fréquenter des hommes de lettres, coucher avec et le raconter dans ses journaux. J'ai plusieurs fois essayé de les lire, il y a longtemps, sans succès, impossible d'accrocher.
Pour d'obscures raisons, je la confonds avec Alexandra David-Néel.
Une question : aurait-elle eu ce succès à se raconter si elle n'avait pas fréquenté tant de littérateurs?
Son amant le plus célèbre : Henry Miller. j'aurais peut-être du dire le plus valable.

mardi 12 février 2008

Tuvalu : l'atoll qui sombre

L'archipel de Tuvalu est le premier état voué à l'anéantissement du fait du réchauffement climatique. En plein milieu de l'océan Pacifique, à deux heures des Fidji en avion, cet état de 11 000 habitants, répartis sur neuf îles d'environ 3 mètres au dessus du niveau de la mer, Tuvalu risque de devenir inhabitable dans une cinquantaine d'année, en raison de la montée des eaux.
Le gouvernement a pris la décision de faire de cet état, d'ici sa disparition, un état modèle, ou un état-pilote si l'on veut, dans le domaine du développement durable. Le Tuvalu Maritime Training Institute va mener des projets permettant à l'état d'atteindre l'indépendance énergétique tout en utilisant des énergies nouvelles. l'idée est de faire une démonstration de toutes les énergies nouvelles.
Ce projet est soutenu par le Fonds Pacifique du ministère des Affaires Etrangères, l’Ademe et l’Ambassade de France à Fidji.
On ne peut que se féliciter de l'initiative, méritoire si l'on considère la position du gouvernement de Tuvalu.
Un lien sur le site blogtrotters.




mercredi 6 février 2008

Présidentielles américaines

Je souhaiterais dans ce billet revenir et me recentrer sur l'objectif fondamental de ce blog : améliorer mon écriture et mon style. On a pu constater une déplorable facilité à la rédaction d'inepties vaguement hystériques, et je crois venu le moment d'une sérieuse reprise en main.
Quoi de mieux, c'est-à-dire qui de plus sérieux, actuel et pontifiant qu'un petit post relatif aux élections américaines.
Il semble que nous dispisions à ce stade de trois candidats.
  • Hillary Clinton. Son principal mérite à mes yeux est d'avoir supporter le Bill, qui m'a tout l'air d'un fieffé crétin, mais naturellement, cela aurait pu probablement être pire si elle avait épousé le W. Bill est coureur de jupon, ce qui peut ajouter un charme ; et puis en politique on ne meurt pas. Hillary a des atouts : c'est une femme. Elle a de gros désavantages : c'est une femme. Elle est ambitieuse et volontaire.
  • Barack Obama : j'ai lu sur un site québecois, il y a longtemps, que Barach Obama était un futur assassinat. Elliptique, mais je ne suis pas loin de penser la même chose. On ne sait pas s'il est coureur de jupon, mais il le deviendra forcément : la fonction attire (cf en France : ça attire même des vedettes ; on attend le video de la pipe sous le bureau, tiens). Atout : il ne déplait pas aux Blancs, me dis-je, car il n'est pas un Noir américain depuis plusieurs génération. De même qu'un maghrébin qui débarque en France n'est pas un beur, et n'en possède pas les travers les plus souvent visés. Mais pour les Noirs, il a l'avantage de n'être pas blanc. Au final, Barack Obama ne serait-il pas un malentendu risqué? j'ai lu aussi qu'il n'avait l'expérience de rien. A vérifier. certes, je suis légère.
  • McCain est le favori côté républician. Il a un nom de frite.
Oui, léger, certes, mais je vais essayer de me reprendre.

On remarquera dans ce billet l'absence totale de baratinage journalistique. Oui, en effet, je ne crois pas une seule minute qu'un président soit élu sur son programme. On choisit un camp politique, et par la suite on cède au charme d'une personnalité. C'est tout. Donc peu me chaut leurs programmes.

mardi 5 février 2008

L'Elyséethèque fê des fotes d'ortografe

... et ça me choque, si, parce que bordel merde quand même quoi c'est la France.
On sait que je suis accroc aux discours de Sarko, ui, c'est mon plaisir à moi, ça dérange?
Alors on va là et on télécharger le PDF, siouplê et on lit.
C'est le discours du Prsident de la France sur Alsthom.
Que Alsthom c'est une entreprise bien et tout et que ils ne laissent pas tomber la recherche, ils zinvestissent et zinvestissent et C'EST BIEN POUR LA FRANCE.
Il fait des zaluzions subtiles à ceusses qui font pas comme ça, qui quittent la France pour eux (rhaaa les méchants... les lâches et tout qui veulent pas payer les impôts français).
Et là il dit (il le dit, mais le mec qui tape, parce que c'est pas Sarko qui tape ses discours avant ou après, hein) :
C’est tant mieux pour cette entreprise, parce que l’Etat n’a pas vocation à rester propriétaire de votre entreprise, fusse partiellement, et c’est une grave erreur que de critiquer ceux qui en France ont des moyens et les mettent au service de l’industrie et de l’entreprise.

On critique pas, moi je critique pas les gens quir estent en France : je dis les mecs, courage ou obligation, c'est beau (en plus avec le climat).
N'empêche que c'est fut-ce.
Ou on peut dire aussi : ne serait-ce que.
Le Président de la rupture : même l'orthographe ne s'y retrouve plus.

Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se marient




Ils sont mariés !
Depuis le temps que ça nous pend au nez !
Remarquez, il fait ce qu'il veut, mais je suis agacée de l'orchestration de ce scénario médiatique. Après s'être complaisamment donné en pâture aux journaliste, ils disparaissent, et se marient incognito ! Comme quoi, la discrétion, ça peut le faire aussi, non?
j'ai trouvé un certain nombre de questions relative à sa nationalité française, aussez nauséabonde, mais bon, vu la politique présidentielle ça se comprend. Elle réside en France depuis des nnées, donc on ne voit pas pourquoi on la lui refuserait, surtout qu'elle a déjà épousé un français, mais évidemment la politique de Sarko pousse les gens à s'interroger la dessus. Cela étant, cela eput appraître comme un juste retour des choses, vu qu'elle dit ne pas spécialement tenir à la nationalité française... Bon, je n'en dis pas plus, le sujet me paraît nauséabond, comme tout ce qui entoure les actes de notre président, qui prête le flanc à une critique particulièrement hostile, hélas.
Enfin, dorénavant, ils font des galipettes légalement et maintenant il pourra éventuellement voyager avec elle.
En revanche elle plane un peu, madame Sarkozy 2. Elle semble penser qu'elle pourra faire une tournée de concerts en France...

samedi 2 février 2008

Tuer : un plaisir?

Un articile de Brigitte Brami, sur le livre de Michel Dubec, Le plaisir de tuer, vient de provoquer chez moi une réaction assez instinctive qu'écoeurée.
je renvoie au site Sisyphe, par le lien ci dessus, et j'extrais quelques morceaux choisis :
Je précise au passage (j'ai remarqué en me baladant sur des blogs que des lecteurs ne saisisaient pas toujours l'humour noir.) que je ne partage aucunement le point de vue de Michel Dubec, ue je souhaite voir convié à passer quelques jours dans une prison pour violeur psychopathes homosexuels (ou, à défaut, on pourrait le faire dévorer par des sangliers comme dans Hannibal).

Selon Michel Dubec :
« Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. L’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. » (page 213).

C'est sympa, les mecs, maintenant vous savez c'est clair : si vous nous respectez, vous ne bandez pas ; donc, pour une sexualité accomplie, il faut violer les femmes. En tout cas, ne pas les respecter.

Autre extrait :

« Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. » (page 213). Qu’importe la victime, et malgré les violences endurées, il est ici question de « faire l’amour quasi normalement » (sic) ! Le viol est donc revendiqué en tant qu’expérience sexuelle comme une autre. Du moment que le mâle a bien éjaculé à l’intérieur du vagin, où est le problème ? Et que demande donc encore la femme, elle a même eu droit à un préservatif !

Donc, selon la logique du psychanalyste, s'il y a éjaculation, il y a rapport abouti. C'est probablement une définition médicale, mais le mot complétude employé par l'auteur va au delà, car il évoque plutôt le sentiment que l'acte. Les rapports sont donc là envisagés du point de vue du violeur. La femme, elle, il est vrai qu'elle est morte, ce qui, hélas, ne nous permet pas d'appréhender aussi nettement son point de vue, mais aurait-elle (cherchons, mesdames, en nous-même la réponse) le même point de vue sur la "complétude" (et non sur l'achèvement de l'acte).
Bon, allez, on va dire que si on utilise le mot complétude, c'est parce que l'acte est "complet", et qu'il faut avoir l'esprit bien mal tourné, ou ne rien comprendre à la psychanalyse pour s'en offusquer.

« Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré, mais évite de les soumettre à des conditions trop crapuleuses ou de les terrifier, au point qu’elles ne devinent pas qu’elles vont mourir. Deux d’entre elles ont demandé à Guy Georges d’enfiler un préservatif et il a accédé à leur requête, comme si de rien n’était ! » (page 213)

« Après, quand il tue, tout bascule. On le rejette, incapable de saisir, ressentir, appréhender pourquoi il le fait (...) Et l’on en veut à Guy Georges du bout de chemin qu’on a été capable de faire avec lui(...) » (page 213).

Le viol, oui, le meurtre, non. Un peu de morale, tout de même.

Bon. Le livre est sorti il y a un an. Je tombe sur cet article aujourd'hui. Je vais écrire à tous les blogueurs que je lis pour leur suggérer de faire quelque chose. ça marchera, ou pas, je ne sais pas : on verra.
Sinon, à la fin de l'article de Brigitte Brami, il y a deux modèles de lettres pour les Editions du Seuil et pour la Garde des Sceaux.


Mais vindiou que cherché-je?

Justement, nous touchons là au fond de mon problème : je ne sais pas ce que je cherche. L'objectif de ce blog est de me faire écrire, pour améliorer progressivement ma prose, car je n'ai que peu de temps ; l'autre objectif, de parler de tout et de rien - surtout de tout.