je renvoie au site Sisyphe, par le lien ci dessus, et j'extrais quelques morceaux choisis :
Je précise au passage (j'ai remarqué en me baladant sur des blogs que des lecteurs ne saisisaient pas toujours l'humour noir.) que je ne partage aucunement le point de vue de Michel Dubec, ue je souhaite voir convié à passer quelques jours dans une prison pour violeur psychopathes homosexuels (ou, à défaut, on pourrait le faire dévorer par des sangliers comme dans Hannibal).
Selon Michel Dubec :
« Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. L’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. » (page 213).
C'est sympa, les mecs, maintenant vous savez c'est clair : si vous nous respectez, vous ne bandez pas ; donc, pour une sexualité accomplie, il faut violer les femmes. En tout cas, ne pas les respecter.
Autre extrait :
« Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. » (page 213). Qu’importe la victime, et malgré les violences endurées, il est ici question de « faire l’amour quasi normalement » (sic) ! Le viol est donc revendiqué en tant qu’expérience sexuelle comme une autre. Du moment que le mâle a bien éjaculé à l’intérieur du vagin, où est le problème ? Et que demande donc encore la femme, elle a même eu droit à un préservatif !
Bon, allez, on va dire que si on utilise le mot complétude, c'est parce que l'acte est "complet", et qu'il faut avoir l'esprit bien mal tourné, ou ne rien comprendre à la psychanalyse pour s'en offusquer.
« Après, quand il tue, tout bascule. On le rejette, incapable de saisir, ressentir, appréhender pourquoi il le fait (...) Et l’on en veut à Guy Georges du bout de chemin qu’on a été capable de faire avec lui(...) » (page 213).
Le viol, oui, le meurtre, non. Un peu de morale, tout de même.
Bon. Le livre est sorti il y a un an. Je tombe sur cet article aujourd'hui. Je vais écrire à tous les blogueurs que je lis pour leur suggérer de faire quelque chose. ça marchera, ou pas, je ne sais pas : on verra.
Sinon, à la fin de l'article de Brigitte Brami, il y a deux modèles de lettres pour les Editions du Seuil et pour la Garde des Sceaux.
6 commentaires:
A la lecture des extraits, on est troublé voire écoeuré..mais quelque chose ne va pas. Je demande à lire le livre car il se pourrait bien que le message soit plus complexe qu'il n'y paraît. Attention à ne pas lire un livre de travers. Je me garderai bien de porter un jugement sur cet essais que je n'ai pas lu.
Je propose à tout ceux qui veulent lire sur pièce, et c'est légitime, d'adresser grâcieusement (inutile d'engraisser l'animal par de nouveaux droits d'auteur ) par courrier postal copies du chapitre en entier que dubec consacre à Guy Georges et dans lequel l'expert psychiatre tient les propos indignes en question.Il faut en effet le voir pour le croire !
Dans une pétition diffusée sur Internet, il m’est reproché de me livrer à une justification « des violences faites aux femmes, et même des viols », dans mon dernier livre, Le Plaisir de tuer (co-écrit avec Chantal de Rudder, Seuil), et particulièrement dans les pages consacrées à Guy Georges (pp. 210 et suivantes).
Il va de soi que je condamne sans ambiguïté le viol, ainsi que la violence en général, y compris les violences conjugales, intra-familiales et le harcèlement. M’accuser de « complicité masculiniste » avec Guy Georges, c’est méconnaître d’abord la nature de l'avis que j'ai rendu dans cette affaire et où certains ont même vu la marque d'une excessive sévérité (Libération du mardi 3 avril 2001). C’est ignorer ensuite les chapitres que j’ai consacrés au viol des femmes, à l’inceste et à la pédophilie dans mon premier ouvrage (Crimes et Sentiments, co-écrit avec Claude Cherki-Nicklès, Seuil, 1992) à une époque où ces fléaux n’étaient pas combattus avec la même vigueur qu’aujourd’hui.
Du fait de mes responsabilités professionnelles auprès des tribunaux, je suis amené à rencontrer de multiples criminels. Il m’est demandé, dans ce cadre, de comprendre ou d’essayer de comprendre leur comportement avant de rendre un avis sur leur responsabilité pénale. Pour réaliser correctement ce travail, il convient de suspendre un instant le jugement moral pour considérer le monde de la vie psychique, les fantasmes qui la traversent et les modalités particulières d'un passage à l'acte.
La différence entre une personne ordinaire et Guy Georges n’est pas que la première n’aurait ni vie intérieure ni fantasmes, mais qu’elle en reste là. Guy Georges, lui, passe à l'acte, il viole, il tue. C'est en cela, et en cela seulement, qu'il relève de la justice criminelle. Mais, dans le cadre de l'expertise, c'est sur le terrain des fantasmes qu'il cherchait à nouer une forme d'entente avec son interlocuteur. C'est ce que j'ai voulu raconter, sans fard ni détours, dans les pages attaquées par les pétitionnaires.
Toutefois, comme tout récit, celui-ci a un début, un milieu et une fin. En l'occurrence, une rencontre, une épreuve et un dénouement. La rencontre, c'est celle de Guy Georges : je ne l'ai pas choisi, c'est la justice qui me l'a présenté. L'épreuve, ce sont nos entretiens où il cherchait à m'attirer dans une sorte de partage pervers, comme il l'avait fait ou le ferait bientôt avec les autres experts commis dans cette affaire. La description de ce qui se jouait dans ces échanges a pu heurter, voire scandaliser, mais il s'agissait bien d'une épreuve et non d'un simple moment d'empathie. Car on ne sort pas indemne de ce genre d'échanges, même si l'important est précisément d'en sortir, comme je l'ai explicitement souligné à la page 213 du livre incriminé : « On se réveille comme d’un mauvais rêve, brutalement. On se retrouve brusquement dans la peau de ses victimes, solidaire de leurs familles en deuil, broyé par la même insupportable douleur qu’elles, de l’autre côté du miroir, là où le fantasme s’arrête. Et on en veut à Guy Georges du bout de chemin qu’on a été capable de faire avec lui, comme s’il nous avait piégés… ».
Mais il faut, pour le comprendre, lire le récit du début à la fin et comme un ensemble de séquences indivisibles. Au-delà de son dénouement strictement judiciaire (l'avis que je rends finalement à la justice et que certains jugèrent, comme je l'ai dit, non pas complice, mais sévère), c'est aussi le travail d'un dépassement que j'ai voulu rapporter ici.
De ce point de vue, ce livre est un exercice de sincérité sur un métier que je pratique depuis plusieurs dizaines d'années. Celui-ci m'a exposé à bien d'autres épreuves, dont beaucoup sont racontées dans le livre. Etais-je plus vulnérable qu'un autre ? Plus faible ? Moins disposé à traverser ces descentes aux enfers ? Je ne le crois pas. Les experts ne sont pas des machines. Et c'est justement pour cela qu'ils doivent s'astreindre, plus encore que les autres, à voir clair en eux-mêmes et analyser leurs propres affects pour pouvoir faire correctement leur métier.
D'une manière plus générale, j'ai la conviction qu'il y a toujours un avantage à ne pas ignorer nos fragilités, à savoir que le mal est à nos portes, et qu'il y aurait un grand danger, aussi bien individuellement que collectivement, à s'interdire cette reconnaissance. Si l'on veut dominer ses passions, il faut commencer par éviter de se tromper sur soi-même, de se mentir et de s'abuser. C'est aussi le sens de la confession professionnelle que j'ai voulu livrer au public, dans toute la vérité de mon expérience.
Je regrette que mes propos aient pu être mal interprétés et que certaines phrases, a fortiori sorties de leur contexte, aient pu heurter. Mais le choc que certains ressentent à la lecture de ces lignes n’est encore qu’une pâle traduction de la douleur que l’on éprouve au contact des tueurs et des violeurs. Il est en tout cas, en dernière analyse, le prix d'un supplément de conscience que je crois vital.
15 avril 2008
Michel DUBEC
Monsieur Dubec, malgré votre long commentaire hors sujet, dans lequel il n'est jamais question des lignes écrites dans votre livre, vous n'arrivez pas à convaincre, car les phrases indignes écrites sont ineffaçables. Pourquoi ne pas dire toute la vérité ? C'est-à-dire que vous avez été condamné par délibéré du 15 février 2008 du TGI de Paris, affaire n° 07 13 10 82 51 (tout citoyen a le droit d'en demander une copie gratuite au greffe du tribunal, sur simple demande au tél : 01 44 32 56 64 et fax : 01 44 32 78 53 ) et n'avez pas fait appel de ce jugement, et que les délais d'appel ont expiré. Vous avez donc été condamné solidairement avec votre éditeur et la journaliste qui a retranscrit vos propos à payer à Maurice Joffo, la somme de mille euros (1000 euros) à titre de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi pour les injures, et la somme de deux mille euros (2000 euros) à titre de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi pour les injures à raison de l'appartenance religieuse ( je fais un aparté : des injures extrêment violentes, antisémites et d'un autre âge. J.Lambert).
Ordonne la suppression dans les rééditions à paraître du livre Le Plaisir de tuer DE CHANTAL DE RUDDER ET MICHEL DUBEC, des phrases et expressions suivantes :
(p. 58)
CONDAMNE HERVE DE LA MARTINIERE, MICHEL dUBEC, ET CHANTAL MAATOUG EPOUSE DE rudder a PAYER CHACUN a MAURICE jOFFO LA SOMME DE sept cent cinquante EUROS 5750 EUROS EN APPLICATION DES DISPOSITIO?S DE L'ARTICLE 47561 DU CODE DE PROCEDURE PENALE;
Pour infos, vous avez également écrit dans ce même livre et à propos de Joffo des horreurs à l'instar de : << Une caricature de juif, un rêve d'antissémite. Joffo c'est le juif SÜSS.>> (page 56).
Je laisse aux internautes la liberté d'apprécier votre degré de moralité et d'éthique, Docteur Dubec qui.
<< Le Poéte a dit la vérité, il faut donc l'exécuter>>
SUITE DE L'affaire je me permets de revenir vers vous,
Notre pervers national a donc fini par faire appel de la décision de la Chambre disciplinaire de l'Ordre départementale des médecins. En vérité, il l'a fait CONTRE MOI et pour gagner du temps, se faire encore et toujours passer pour une victime, lui qui connaît depuis 25 ans les décisionnaires en matière judiciaire et tous les journalistes qui font la pluie et le beau temps dans leur presse...
Il s'agit pour nous de faire montre de derniers gros efforts car je risque trois ans fermes pour ...quelques cartes postales faits pour lesquels j'ai déjà été emprisonnée...6 mois !
Notre seul grande force, c'est d'inonder le plus de sites possibles de mon histoire, y compris avec pièces attachées pour preuves.
Il m'arrive une très grosse injustice. Pourriez-vous en faire part et poster LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE ce qui m'arrive;
En vous remerciant d'avance.
Voici un site (qui n'est pas le mien) où vous trouverez des éléments de l'affaire :
http://lesboseparatiste.canalblog.com/archives/2009/11/30/15988539.html
Bien cordialement,
Brigitte Brami
Tout semble enfin s'arranger : michel dubec a été condamné le 6 mai dernier à ne plus pouvoir exercer la médecine pendant 3 mois ce qui fragilise extrêmement son statut d'expert.
Par ailleurs, Brigitte Brami a publé un livre chez les éditeurs de Stephane Hessel :
Sylvie Crossman, l'éditrice d'Indigène Editions est encore sous le choc de ce livre absolument superbe d’un tel niveau littéraire. : La Prison ruinée, de Brigitte Brami; décapant et incisif, est le véritable coups de foudre et de coeur de la maison - exgigeante donc pourtant habituée à la beauté de la langue de ses auteurs - un petit bijou littéraire comme on en n'ose plus en rêver...
Certains parlent avec vérité : d'une Jean Genet au féminin, Brigitte Brami est en tout les cas digne sans exagération aucune d'être sa petite frangine !
Même format, même collection, mêmes éditions et même modique somme : un demi paquet de clopinettes...
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