Richesse

L'un des thèmes de réflexions qui me passent le plus souvent par la tête est celui de l'argent, de la pauvreté et de la société de consommation. N'étant pas super pro de blogger et des blogs je le mets en libellés "hors de la société de consommation".
Aujourd'hui, d'abord un article dans Koztoujours. Le progrès est-il une illusion? Après un rappel toujours intéressant et assurément peu à la mode sur la volonté de certains catholiques d'établir une société plus égalitaire, un siècle avant le Front Populaire (je schématise à la louche), le constat du mieux-être certain engendré par le progrès matériel dans la France (l'Europe occidentale) des Trente Glorieuses, l'auteur évoque les effets pervers du progrès, rappelle que l'idée politique a fait long feu et que le progrès matériel est hautement criticable (avoir la PS2 parce que la PS1 est dépassée, est-ce un progrès).
Il termine avec un exemple bien choisi remettant en cause le progrès technologique et scientifique, que je vous invite à lire vous même malgré mon envie de copier-coller.
OK, vu.
Je retiens l'idée de la pauvreté évangélique, que je voulais explorer un moment, et les Pères de l'Eglise, j'aime bien, au nom seul je sens une vague odeur d'encens, j'aime bien. Pour si j'ai du courage.
Là dessus, je tombe sur un article que je lie, sur les Freeganers.
Les deux liens mènent au même texte, sur deux sites, au cas où l'un disparaitrait).
Les Freeganers fouillent les poubelles de la société de consommation pour en sortir tout ce qui est jeté mais bon à utiliser. Je ne vais pas ergoter pour savoir si c'est bien, pas bien, deux points m'intéressent : on jette des trucs non usagés ; il existe chez certains une lassitude de cette société de surconsommation.
Où est la logique?
Travailler pour produire, produire pour vendre, vendre pour consommer, mais on crée de nouveaux besoins de consommation inutiles, mais addictifs ; ces nouveaux besoins ne crée nt pas de bien-être ou de confort, mais du plaisir, donnée éminemment subjective.
Comme j'aimerais structurer ma rédaction, éventuel lecteur ! Mais j'écris pour progresser dans l'écriture.
Revenons à mon sujet : une machine à laver, objet peu fun, pas glam et basique, augmente significativement le confort (va faire ta lessive à la lessiveuse ; si ça n'augmente pas le tien, c'est que tu ne fais guère la lessive). On peut discuter du confort créé par le séchoir électrique.
Les jeux vidéo sont très amusants, et distrayants, je viens de jouer aux Lapins Crétins avec l'un de mes enfants, j'accroche pas mais si j'avais son âge je m'amuserais sûrement. Quoiqu'il en soit avec ces jeux on bascule dans un univers plus subjectif : le jeu. Qu'est-ce qui est distrayant? Les héroïnes de Jane Austen font des promenades dans la lande pour se distraire. Dans les Quatre Filles du Docteur Marsh, Mme Marsh explique à ses filles que si on ne "travaille" jamais , on n'apprécie pas le jeu. Pour les anciens (voilà, je dois relire Platon : enfin une bonne raison !) le travail est méprisé, mais face au travail on n'a pas l'oisiveté, et la paresse, mais l'investissement dans la vie publique.
Je ne vais pas rester longtemps sur ce terrain, glissant pour moi faute de références sérieuses. Mais sans référence je puis affirmer que le progrès et la société de consommation ont engendré une société qui n'est pas si heureuse, puisqu'il lui manque toujours un truc, le dernier jeu, le dernier film, la dernière manette, le dernier bidule à la mode.
Et comme l'observent les Freeganers, les gens travaillent pour payer les factures, la maison, la voiture, etc. Cela me rappelle le film la maison du bonheur que je n'ai pas vu complètement parce que je l'ai trouvé trop stressant et je suis partie au milieu (et revenue pour la Happy End rapide à la fin).
Je dois me renseigner sur le concept de "vie simple" - ce n'est pas le mot exact, je l'ai oublié, d'où l'intérêt de noter même si l'on ne sait pas trop de quoi il s'agit.